À propos
Née princesse au cœur du royaume du Ndé, dont la devise est Noblesse, Dignité,Elégance, Ly Dumas est aujourd'hui Má Bat Goup Nap Go, la reine qui porte la peau de panthère royale brodée de perles, distinction qu'elle s'est vue décerner en vivant selon les préceptes : "Respecter, écouter, aider, aimer", valeurs qu'elle a héritées de ses parents.
Cette lignée peut se vanter d’avoir une fille de roi, une femme de roi et une mère de roi !
Femme moderne aux multiples talents, Ly Dumas a une vie qui évoque un bel arbre prolifique. Un arbre de vie !
Adolescente, elle a été championne de handball et de basket-ball, a dansé sur les Beatles et les rythmes high-life de la musique ghanéenne. Elle a fondu pour les comédies musicales de Bollywood, arboré baskets et minijupes.
Adolescente, elle a été championne de handball et de basket-ball, a dansé sur les Beatles et les rythmes high-life de la musique ghanéenne. Elle a fondu pour les comédies musicales de Bollywood, arboré baskets et minijupes. L’importante bibliothèque de la maison de ses parents éveille sa curiosité : elle s’y imprègne de musique classique, dévore les romans de Zola et Balzac…Bientôt, avec la bénédiction de son père, elle rejoint Frédéric Dumas à Paris pour se marier.
Elle s’inscrit à la Sorbonne en lettres modernes et histoire de l’art, études qu’elle poursuivra à l’UCLA lorsque le couple vivra à Los Angeles. Tout en pratiquant et en enseignant le yoga , elle y étudiera la calligraphie auprès du maître japonais Sakogushi.
Ly Dumas a commencé à voyager dès son enfance avec ses parents, puis avec son mari. Ses voyages l’ont amenée à parcourir le Cameroun et les pays voisins, puis le monde. Sa soif de découvrir de nouvelles cultures l’a conduite au Bhoutan ou au Tibet lorsque peu de gens s’y aventuraient encore, ou en Inde dans les années 1970 , où elle croise de jeunes touristes en quête de spiritualité. Elle parcourt ces lieux en esthète, assemble différents objets, des perles et des textiles, comme pour garder en mémoire l’essence de chaque équipée.
Devenue une passion, sa collection comprend des objets et des tissus traditionnels d’Afrique et d’autres continents.
Sa fascination pour eux est si forte que, pour notre plus grand bonheur, elle choisit d’être styliste. Pionnière de la mode africaine, des années 1980 à fin 2002, elle nous enchante avec la magie des perles et des textiles royaux africains, devenant l’une des créatrices les plus estimées et les plus novatrices de son métier.
Elle est également fière d’être la mère de quatre enfants et, aujourd’hui, la grand-mère de sept enfants.
En 2002, animée par sa vision personnelle de la vie, elle crée la Fondation Jean- Félicien Gacha, nommée en l’honneur de son père. Jean-Félicien Gacha était un travailleur infatigable et un grand homme politique. Fier de son pays, il a contribué à son essor et à son émancipation.
Son objectif: développer les populations locales par le biais d'actions sociales.
Sess valeurs: "Ma mère avait l'habitude de me dire : quand tu parles, c'est pour dire ce que tu aimerais entendre, et jamais pour être blessante ; mais en même temps, essaie toujours de dire la vérité, d'être juste."
La mission de sa vie est d'aider les autres de manière désintéressée, sans rien attendre en retour. "Mon rôle et, je dirais, ma mission, est d'encourager les jeunes générations à être fières de leur culture et de leurs racines. Afin qu'elles puissent assumer la responsabilité de leur transmission et de leur survivance dans les temps à venir."